mercredi 30 novembre 2011

Naufrage


Errant seule dans les couloirs

Son coeur broie du noir

Elle tente de faire son chemin

Mais personne lui tend la main


Quand on lui adresse la parole

C’est pour l’a traiter de folle

On l’a bombarde de bêtises

C’est elle que tout le monde méprisent


Elle se bat à tous les jours

Pour se faire aimer dans la cour

Mais malgré tous ses efforts

Elle n’échappe pas à son sort


Chaque jour est un calvaire

Et elle commence a manquer d’air

Ne laissant rien transparaître

Elle ne fait que mentir à son être


Les semaines, les mois défilent

Et elle atteint le bout du fil

Sa colère gronde de l’intérieur

Elle veut partir, vivre ailleurs


Par un matin bien ordinaire

Elle fut tannée de cette misère

Elle prit son chagrin à deux mains

Sachant qu’il n’y aurait plus de lendemain


Impossible d’éviter ce naufrage

Malgré son si jeune âge

Avec un coeur meurtri

L’écho de son âme cri

Tentant de le taire pour toujours

Elle mis fin à ses jours.



Texte inspiré de l'histoire de Marjorie Raymond

et de toutes ces histoires que l'on ignore,

mais qui existent dans les cours d'école.


vendredi 4 novembre 2011

Histoire de peur, histoire de coeur

Cette petite flamme en moi que tu as allumé, me réchauffe le coeur à chaque fois que mon regard croise le tien. Les mots que mon âme à envie de te dire remontent en moi, jusqu’à m’en brûler la langue... mais se figent devant mon armure de glace. Le givre est si épais que j’ai peine a le briser. Tant de souvenirs sont pris dans l’iceberg de ma vie. J’ai froid. J’ai la chair de poule. Est-ce cette brise de fraîcheur qui me donne cette sensation? Est-ce toi? Je l’ignore! Mes pensées ne sont plus claires. Je tente de me contenir, mais je perds mes moyens. Tu n’en vois rien, car ma perte de contrôle se heurte au miroir glacial qui englobe mon être. Une voix me cri: «Vas-y. Fonce!». J’ose, crois-moi. J’ose, mais je n’y parviens pas. Je me bat contre moi-même. Contre cette médiocre structure de glace. Crois-moi! Je me débat. La colère grogne en moi. Si forte qu’une fissure se fait voir sur ma protection. Je combat, je lutte, elle résiste. Mais je fini par percer ma carapace. Les mots se bousculent alors à mes lèvres, mais il est trop tard. Tu es déjà ailleurs. J’ai remporté le combat, mais mon armure en est sortie grande gagnante. Encore une fois! Comme à chaque fois! Elle se referme. Elle fige à nouveau. Mon armure de glace est de retour, tel un brave soldat face au combat. Tout est a recommencée.


J’en ai marre de me faire contrôler par le bout du nez ainsi par une vulgaire carapace de glace. Elle a bien beau contenir mes peurs du passé, elle ne pourra avoir le dessus sur moi toute ma vie. Du moins, c’est ce que je me dis. Ce que j’ose me faire croire! Est-il si difficile d’affronter les démons de notre passé? Après tout, c’est ce qui construit la protection qui m’entoure. Inconsciemment, c’est moi qui me met des barrières. Être son meilleur ami et son pire ennemi en même temps. Ça ne vaut rien. Mathématiquement, un plus et un moins donne toujours un moins. Et imaginez-vous mentalement ce que l’équation donne. Des questionnements!... Des remises en question!... Et encore des questionnements! J’ai l’impression d’être dans un cercle vicieux. D’être dans une boucle qui me ramène toujours à la case départ, mais qui m’empêche de prendre un nouveau chemin. Malheureusement, la vie n’est pas comme un jeu de table. On ne peut pas se laisser mourir et recommencer une nouvelle partie cinq minutes après. Il faut faire avec les bons coups et les échecs du passé. Apprendre, grandir et appliquer. J’ai appris! J’ai grandis! Mais j’arrive toujours pas à appliquer.


Mettre en application. Si simple à dire... et à faire, mais pourtant, j’y arrive pas... Du moins, en personne. Je tente du mieux que je peux d’abolir mes frontières, mais ça me prend du temps. Craintive, je suis! Je le sais! Mais ma plus grande peur en ce moment, ce n’est pas d’enlever cette carapace qui pèse sur mon être. C’est de te laisser filer, sans avoir le courage de te retenir. Si seulement tu pouvais me décodé. Lire dans mes yeux les mots qui se heurte à la sortie et que je ne parvient pas à prononcer. Après tout, mon regard n’est-il pas le reflet de mon âme?


lundi 19 septembre 2011

19-2, grand vainqueur de la soirée!

C’est sous le chant et la danse que la 26e édition des Prix Gémeaux s’est ouverte, ce dimanche 18 septembre, en direct du Théâtre Maisonneuve de la Place-des-Arts de Montréal. Encore une fois cette année, l’animation du Gala a été confiée à Véronique Cloutier.

C’est sous le thème de la fête que le Gala a été présenté au public. Plusieurs grands anniversaires sont célébrés dans le monde de la télévision cette année : les 75 ans de Radio-Canada, les 10 ans d’Astral, les 50 ans de TVA, les 25 ans de Musique+ et bien plus !

Le premier prix de la soirée est décerné à Anne Casabonne pour son rôle dans l’émission La Galère. Qu’on aime ou non cette émission, le jeu d’actrice d’Anne Casabonne méritait d’être récompensé. Quant à lui, Normand D’Amour remporte le trophée pour le Meilleur rôle masculin téléroman. Dans la catégorie Meilleur acteur dramatique, les honneurs vont à Réal Bossé pour son rôle dans la série policière 19-2.

Dans la catégorie jeunesse, Yan England et Magalie Lépine-Blondeau remportent les honneur. Il s’agit ici d’une belle façon pour Magalie de conclure son aventure de trois ans à la barre de l’émission Fan Club à Vrak.Tv. C’est l’interprète de Marine dans Une grenade avec ça, Caroline Gendron, qui prendra la relève aux côtés de Yan England pour la nouvelle saison de Fan Club.

C’est avec émotion et humour que Paul Houde est venu présenté le prix du Meilleur comédien comédie. Rappelons qu’il y a un an, quasiment jour pour jour, l’animateur subissait un pontage du coeur et a failli laisser sa vie sur la table d’opération. Le trophée a été remis à Éric Bernier pour l’émission Tout sur moi.

C’est un ancien concurrent de la très populaire émission Un souper presque parfait, Rosaire, et le cuisiner rebelle de Zeste.Tv, Antoine Sicotte, qui ont remis le prix à Stéphane Bureau pour sesGrandes Entrevues. Fait à noter, la compétition était forte dans cette catégorie (Émission Animation Talk-show/Série d’entrevues) avec Sonia Benezra, Véronique Cloutier, Guy A. Lepage et Josélito Michaud également en nomination.

Dan Bigras, Gilles Renaud, Guillaume Lemay-Thivierge et Élyse Marquis ont rendu hommage aux grands artistes du monde de la télévision, mais aussi à tous ses artistes qui ont pris le risque dans la vie de croire en leur rêve et de faire ce métier. Ils prennent des risques et portent la culture à bout de bras.

Dans la catégorie Meilleur spécial humoristique, le Bye Bye 2010 remporte les honneurs. C’est un Louis Morissette ébranlé et touché qui est monté sur scène pour récupérer le prix. Après toute la médiatisation entourant le Bye Bye 2008, dont tout le monde connaît l’histoire, il est encore plus prestigieux de remporter le trophée cette année.

Dans la catégorie Meilleur téléroman, le trophée a été remporté par la populaire émission Yamaska. Quant à la Meilleure télésérie dramatique, le trophée fut remis à 19-2. Le prix de la Meilleure comédie est reparti dans les mains de l’émission Les Parents. Avec ce prix, l’émission Les Parentsobtient pour une troisième année consécutive les honneurs dans cette catégorie et devient par le fait même immortelle des Gémeaux.

Le dernier prix de la soirée est le trophée de l’Émission de l’année, remis non pas par l’académie mais par un vote du public. Le prix a été remis à l’émission qui a suscité le plus grand engouement du public l’année dernière : la série policière 19-2.

Somme toute, il s’agit d’un gala tenu de mains de maître par Véronique Cloutier, même si cette dernière semblait très nerveuse tout au long de la soirée. Pour le côté divertissement, on aurait pu faire mieux. Il y a eu très peu de numéros captant l’attention, exception faite du numéro d’ouverture et du sketch mettant en vedette Antoine Bertrand et Dany Turcotte, ainsi que des remerciements extrêmement longs et ennuyants de la part de plusieurs artistes et artisans du milieu. Une soirée sans trop de surprises et de rebondissements. Bref, un gala simple !

Autres gagnants:

Meilleur animation émission d’affaires et magazine d’intérêt social :

Anne-Marie Dussault pour 24 heures en 60 minutes

Meilleur premier rôle féminin téléroman :

Marie-Chantal Perron pour son rôle dans Destinée

Meilleure actrice rôle dramatique :

Maude Guérin pour Toute la vérité

Meilleur émission ou série originale produite pour les nouveaux médias:

En audition avec Simon

Meilleur texte comédie :

Isabelle Langlois pour Mauvais Karma

Meilleur réalisation série dramatique :

Daniel Groulx (Podzz) pour 19-2

Meilleur réalisation série dramatique :

L’émission policière 19-2

mardi 13 septembre 2011

À la hauteur du défi


C’est aujourd’hui que le groupe country-pop, Lady Antebellum, sort leur troisième opus en carrière, «Own the Night».


Un défi de taille, dirons plusieurs, à la suite de leur second album, «Need you now», sorti en janvier 2010, qui a fait un malheur dans le monde entier. Pourtant, le défi est relevé haut la main.


Souvent critiqué par l’industrie musicale sur leur musique de plus en plus pop, le groupe de Nashville offre un style revisité qui se base plus sur le country que la pop. Néanmoins, on reconnait très bien le style à la Lady A.


Des ballades aux chansons plus «up-tempo», Charles (Kelley), Hillary (Scott) et Dave (Haywood) démontrent une fois de plus leur talent musicaux. Les harmonies vocales, les arrangements sonores font de ce nouvel album, un bijou pour les oreilles.


Pour célébrer la sortie de leur tout album, le groupe country offre la chance de voir leur spectacle en direct du Irving Plaza de New York City ce soir via leur page Facebook. C’est d’ailleurs ce soir que le groupe lancera officiellement leur nouvel tournée, «Own the Night». Une tournée qui les mènera aux quatre coins des États-Unis, et souhaitons-le, au Canada. De plus, tous ceux qui achètent leur album aujourd’hui reçoivent gratuitement la chanson «Just a Kiss» en format acoustique.


Vu en spectacle la semaine dernière aux États-Unis, Lady Antebellum sait faire vibrer une foule. Leur musique est si rassembleuse que le public enterrait les membres du groupe en chantant. L’impression d’être dans une grosse fête de famille, où la joie et le bonheur règnent sur place. C’est exactement le sentiment qui a capté mon attention lors de cette soirée. Il n’y a qu’une chose à dire, le public de Lady Antebellum est un des plus fidèle qui m’a été permis de voir.


Le country a souvent été mitigés au fil des années, mais de plus en plus, les gens semblent s’ouvrir à ce style. Lady Antebellum en est la preuve vivante. En 2010, le groupe a été au sommet des palmarès radio francophone pendant plus de 3 mois avec leur chanson «Need you now». Leur second extrait, «I run to you», est sur une lancée et oscille dans le top des palmarès depuis plusieurs semaines. Avec un harmonique musicale exquise et un public conquit d’avance, Lady Antebellum a trouvé la recette gagnante du succès.


Un retour tout en humour!


Après un absence sur scène de six ans, Lise Dion présentait samedi soir son tout nouveau one-woman-show, Le temps qui court, au public de l’Assomption.

C’est devant un public fébrile et excité que Lise Dion a fait son apparition. Une vague d’amour et d’applaudissements attendait l’humoriste à son entrée sur scène. Les acclamations lorsqu’elle apparut sur scène n’ont fait que confirmer l’engouement de son retour. Ce fut une belle soirée de retrouvailles entre l’artiste et son public, qui s’étaient vraisemblablement ennuyés l’un de l’autre.

Malgré toutes ses années d’absentéisme, Lise n’a rien perdu de son talent. Au cours de la soirée, plusieurs sujets ont été traités. Passant des accommodements raisonnables à la mort, de la politique aux relations amoureuses, Lise Dion a su capter l’attention de son public, qui semblait se sentir visé dans plusieurs sujets abordés.

Naturellement talentueuse en humour, Lise Dion a également une voix incroyable. Elle en démontre la puissance à la fin de son spectacle en interprétant des relectures personnelles de chanson à la touche humoristique. Son interprétation de « Je veux plus de job » sur l’air de « Fais-moi la tendresse » de Ginette Reno est à couper le souffle. C’est d’ailleurs ce qui conclut le spectacle.

Un spectacle bien ficelé, assez rythmé et qui assurément fait rire, bref, une façon de redécouvrir le grand talent de Lise Dion.

lundi 13 juin 2011

Rock et Traditionnel québécois

C’est armé de mon parapluie et mes bottes de pluie que j’allais affronté cette 4ième soirée aux FrancoFolies, quand Dame Nature a décidée de donner un répit aux festivaliers en offrant une belle soirée sans averses. Au programme: Les Respectables, Paul Piché et Gilbert Lauzon.


Les Respectables

C’est devant un par terre avoisinant les 200 personnes que le groupe rock a fait sa prestation. La température incertaine en a freiné plusieurs, mais les véritables fans du groupe y étaient.


Malgré les performances de rock solide que peuvent nous offrir les Respectables, le spectacle des Francos a prit du temps avant de prendre son envol. Au festival pour promouvoir leur tout dernier opus, Guacamole, c’est lors des interprétations de leur vieux succès que le public s’est enflammé.


Avec leur 40 ans bien sonné, les gars des Respectables peuvent se vanter d’être restés jeunes dans l’âme. L’énergie qui se dégageait de l’espace Loto-Québec aurait bien pu alimenter un village complète. Le public a eu droit à du gros rock, digne des grands groupes internationaux. D’ailleurs, le groupe qui fêtera son 20ième anniversaire dans les prochains jours est présentement en mode séduction sur la scène internationale. On souhaite la meilleure des chances aux Respectables qui on notamment assuré la première partie des Rolling Stones en 2002 à Montréal.



Paul Piché

C’est après 10 ans d’absence, en tant qu’artiste présentant un spectacle solo, que Paul Piché a foulé à nouveau les planches de la scène Ford, dimanche dernier. C’est avec un sourire omniprésent dans la voix qu’il s’est offert au public.


Cette figure de proue de la chanson québécoise s’est laissé bercé par la foule qui fredonnait à pleine voix ses chansons. Quand l’auteur-compositeur-interprète a gratté les premières notes de l’un de ses plus vieux succès, Y’a pas grand chose dans le ciel à soir, les cris et les hurlements de joies on surgit de toutes parts.


C’est dans une complicité incroyable avec son public que Paul Piché a livré sa 12ième performance aux FrancoFolies.



Gilbert Lauzon

Chansonnier depuis 20 ans au 2 pierrots, Gilbert Lauzon est sans contredit celui qui a mi le plus de joie dans le coeur des festivaliers.


C’est autour d’un feu de camp géant, avec sa guitare à la main, que Gilbert a offert les plus grands succès de la chanson québécoise. Le public massé en grande quantité autour du feu de joie s’en est donné à coeur joie en chantant à plein poumons les relectures de chansons qui ont marqué l’imaginaire collectif et la francophonie. Passant de Rivard à Vigneault et d’Offenbach à Noir Silence, Gilbert Lauzon permettait au public de mettre leur touche personnel avec leur demande spécial.


samedi 11 juin 2011

Spectacle ensoleillée sous un ciel gris

Pour cette 3ième soirée aux FrancoFolies, parapluie et imperméable étaient de mis. C’est dans un temps de canards que Brigitte Boisjoli a foulé les planches de la scène Ford, samedi soir.

Malgré le froid et les gouttes d’eau, Brigitte Boisjoli a su mettre du soleil et de la chaleur à la Place des Festivités. Vêtue d’une belle robe vintage à pois, c’est avec le sourire aux lèvres que l’ex-académicienne s’est produite pour la toute première fois sur les planches des Francos. Le public a eu droit aux chanson de son premier album en carrière, dont son succès radio du même nom, Fruits défendus. Sous les notes de saoul et de blues, Brigitte a aussi offert au public sa version de Où je suis de Maurane et c’est avec un brin d’humour qu’elle a interprétée Fais-moi mal Johnny de Boris Vian, notamment. Elle a aussi livrée avec brio un des grands succès de Diane Dufresne, Oxygène. Un pari risqué, mais relevé haut la main avec un relecture tout aussi électrisante. Brigitte a d’ailleurs interprété cette chanson quelques semaines auparavant au Panthéon de la musique canadienne lors de l’intronisation de Luc Plamondon.

Aduler du public, la talentueuse chanteuse ne tient rien pour acquis. Son passage aux FrancoFolies lui a permis de conquérir le coeur de nouveaux admirateurs. Une chance en or pour l’interprète qui a marqué les téléspectateurs lors de son passage dans la dernière mouture de Star Académie. Un avenir très prometteur dans le monde de la musique attend Brigitte Boisjoli.

Un retour à l'adolescence l'espace d'une soirée.

Hier soir, j’ai effectué un retour à l’adolescence. Comment? Tout simplement en assistant à la deuxième journée des FrancoFolies de Montréal. Au programme, Mixmania 2 et Marie-Mai.





Mixmania

C’est devant une marée de jeunes filles et garçons, que les jeunes chanteurs de Mixmania2 ont lancé le début de leur tournée. Le spectacle a commencé avec la chanson thème Chante Chante. Dès lors, le public chantait et dansait même la chorégraphie simultanément. StepZone, le groupe des gras (Alex, Matthieu, Jérémy et Tommy) a ensuite poussé la chanson Chic chick. Quant à Glamies, le groupe des filles et gagnantes de la compétition (Alexandra, Anne-Sophie, Claudia et Emmy), c’est avec Je prend ma place qu’elles ont débutée. Les deux groupes de la seconde mouture de Mixmania ont interprétés toutes les chansons qui se retrouve sur leur premier album sorti la journée même. Ils ont d’ailleurs reçu, à la fin du spectacle, un disque d’or pour les 40 000 copies vendus de leur opus.


Après le spectacle, l’annonce d’une séance d’autographe des jeunes de Mixmania a fait en sorte qu’un raz-de-marée humain s’est dirigés vers l’esplanade de la Place-des-Arts. Neuf ans plus tard, StepZone et Glamies ont autant de succès que les filles d’Aucun Regret et les gars de Défense Urbain de Mixmania1. Vrak.tv a encore une fois visé dans le mille.



Marie-Mai

C’est devant un public bien réchauffé par Mixmania2 que Marie-Mai a fait son apparition. Laissez-moi vous dire que l’énergie volait au-dessus de la Place des Festivités à Montréal.


Quatre ans après sa dernière visite aux FrancoFolies, Marie-Mai a littéralement mis le feu à la scène Ford. En pleine possession de ces moyens, cette ex-académicienne a réussi a gagné le coeur du public québécois au cours des dernières années. À peine avait-elle entamé les premières notes que déjà, la foule massé en grand devant la scène fredonnais les chansons par coeur.


Jeux de lumière et guitare électrique, le public a eu droit a du rock dont seul Marie-Mai est capable de livrer. Elle a interprétée les succès de ses trois albums ainsi qu’un medley d’artistes qui ont influencés son style musical. Deux belles surprises attendaient le public. Lulu Hughes est venue l’instant d’une chanson chanté Tandem en duo avec la rockeuse et un peu plus tard, ce fut Marc Dupré pour sa chanson Si l’on changeait.


Humble et émue, Marie-Mai ne s’est pas caché pour remercier à maintes reprises son public d’être toujours aussi fidèle et nombreux et de lui permettre de faire le métier dont elle a toujours rêvée.

Marjo donne le coup d'envoi aux FrancoFolies 2011

Les FrancoFolies de Montréal se sont ouvertes, jeudi soir, sur un hommage à M. Claude Léveillée, décédé au cours de la nuit précédent le début de l’évènement. Une vidéo de M. Léveillée lors de son passage aux Francos en 2003, alors que l’ont célébrait ses 50 ans de carrière, a été présenté au public. C’est la populaire chanson Frédéric qui a donné le coup d’envoie à cette 23ème édition du Festival. Les organisateurs ont d’ailleurs indiqué que cette édition serait dédiée à M. Léveillée. Sur le site de l’évènement, on peut y constater une photo géante du défunt chanteur au coeur de l’esplanade de la Place-des-Arts.


Par la suite, le spectacle de Marjo et ses hommes, version estivale, à mis le feu aux planches de la scène Ford. C’est en interprétant Amoureuse avec la chouchou du Québec en 2011, Marie-Mai, que la rockeuse a débuté son spectacle. Fait a souligné, il y avait très peu d’hommes au côté de Marjo, contrairement à son spectacle au Centre Bell.


Cette fois, Eric Lapointe, Yann Perreau, Daniel Boucher, Antoine Gratton, Daniel Lavoie et Steve Veilleux manquaient à l’appel. De plus, aucun membre de la formation de Corbeau ni était. Comme il s’agissait d’un spectacle gratuit, on ne peut se plaindre, mais juste le souligner.


Parmi ceux qui ont répondus présents, Martin Deschamps y était pour interpréter Fais pas l’fou; Luc De Larochellière pour Y’a des matins; Quand à Jonathan Painchaud, c’est avec la chanson Illegal qu’il a fait son duo.


Marjo et tous ses hommes ont terminés la soirée en interprétant Les Yeux du Coeur du disparu depuis longtemps, Gerry Boulet. Ce moment tombait bien, avec la sorti du film Gerry qui sort en salle la semaine prochain. Marjo a prit le temps d’expliquer sa rencontre en 1980 avec Gerry. D’ailleurs, lors de son interprétation de la chanson de l’ex-leader d’Offenbach, on a revu Gerry, sur écran géant, notamment lors de son passage à l’ADISQ avec Marjo.


C’est avec générosité que Marjo a permis de faire revivre deux grands de notre musique québécoise en ouverture et clôture de son spectacle. Malgré la pluie qui tombait, le public est resté jusqu’à la toute dernière note poussée.


Fait a noté. Pas moins de 150 spectacles extérieurs gratuits seront présentés du 9 au 18 juin dans le cadre des FrancosFolies de Montréal. C’est un rendez-vous pour tous amateurs de musiques francophones.