mercredi 20 avril 2011

Les grands sapins ne meurent jamais. Ils restent droit, ils tiennent bon. Ils se moquent du vent et dansent dans la tempête.

Tu crois que je suis heureuse, car je te dis que je vais bien. Tu me crois parce que tu me vois souris, tu me vois rire et mes yeux brillent. Mais si seulement tu voyais au fond de mon coeur l'orage qui gronde, tu t'apercevrais que je ne vais pas bien du tout et que je dis simplement que tout est beau pour seulement oublier ce que je vis présentement. Tu saurais que si je souris et que je ris, c'est seulement pour ne pas pleurer et que si mes yeux brillent, c'est que mes larmes sont prêtes à tomber à tout moment.


J'ai l'air d'un brave petit soldat, mais je cri en dedans. Il y a cet armure en métal qui pèse sur mes épaules. De plus en plus. Cette barrière fictive que je me suis crée a cédé sous le poids de l'orage. Plus rien ne me protège des tempêtes qui guettent le rivages de mon être. Rester forte. Regarder de l'avant en me disant que le soleil reviendra. Espérer a tellement y croire que je fini par ne plus croire en rien. Le petit soldat est atteint. Touché telle une cible dans un champs désert. Il est seul, terriblement seul dans la tempête qui gronde. Mais il tient bon. Il ne vit plus, il survit.