lundi 19 septembre 2011

19-2, grand vainqueur de la soirée!

C’est sous le chant et la danse que la 26e édition des Prix Gémeaux s’est ouverte, ce dimanche 18 septembre, en direct du Théâtre Maisonneuve de la Place-des-Arts de Montréal. Encore une fois cette année, l’animation du Gala a été confiée à Véronique Cloutier.

C’est sous le thème de la fête que le Gala a été présenté au public. Plusieurs grands anniversaires sont célébrés dans le monde de la télévision cette année : les 75 ans de Radio-Canada, les 10 ans d’Astral, les 50 ans de TVA, les 25 ans de Musique+ et bien plus !

Le premier prix de la soirée est décerné à Anne Casabonne pour son rôle dans l’émission La Galère. Qu’on aime ou non cette émission, le jeu d’actrice d’Anne Casabonne méritait d’être récompensé. Quant à lui, Normand D’Amour remporte le trophée pour le Meilleur rôle masculin téléroman. Dans la catégorie Meilleur acteur dramatique, les honneurs vont à Réal Bossé pour son rôle dans la série policière 19-2.

Dans la catégorie jeunesse, Yan England et Magalie Lépine-Blondeau remportent les honneur. Il s’agit ici d’une belle façon pour Magalie de conclure son aventure de trois ans à la barre de l’émission Fan Club à Vrak.Tv. C’est l’interprète de Marine dans Une grenade avec ça, Caroline Gendron, qui prendra la relève aux côtés de Yan England pour la nouvelle saison de Fan Club.

C’est avec émotion et humour que Paul Houde est venu présenté le prix du Meilleur comédien comédie. Rappelons qu’il y a un an, quasiment jour pour jour, l’animateur subissait un pontage du coeur et a failli laisser sa vie sur la table d’opération. Le trophée a été remis à Éric Bernier pour l’émission Tout sur moi.

C’est un ancien concurrent de la très populaire émission Un souper presque parfait, Rosaire, et le cuisiner rebelle de Zeste.Tv, Antoine Sicotte, qui ont remis le prix à Stéphane Bureau pour sesGrandes Entrevues. Fait à noter, la compétition était forte dans cette catégorie (Émission Animation Talk-show/Série d’entrevues) avec Sonia Benezra, Véronique Cloutier, Guy A. Lepage et Josélito Michaud également en nomination.

Dan Bigras, Gilles Renaud, Guillaume Lemay-Thivierge et Élyse Marquis ont rendu hommage aux grands artistes du monde de la télévision, mais aussi à tous ses artistes qui ont pris le risque dans la vie de croire en leur rêve et de faire ce métier. Ils prennent des risques et portent la culture à bout de bras.

Dans la catégorie Meilleur spécial humoristique, le Bye Bye 2010 remporte les honneurs. C’est un Louis Morissette ébranlé et touché qui est monté sur scène pour récupérer le prix. Après toute la médiatisation entourant le Bye Bye 2008, dont tout le monde connaît l’histoire, il est encore plus prestigieux de remporter le trophée cette année.

Dans la catégorie Meilleur téléroman, le trophée a été remporté par la populaire émission Yamaska. Quant à la Meilleure télésérie dramatique, le trophée fut remis à 19-2. Le prix de la Meilleure comédie est reparti dans les mains de l’émission Les Parents. Avec ce prix, l’émission Les Parentsobtient pour une troisième année consécutive les honneurs dans cette catégorie et devient par le fait même immortelle des Gémeaux.

Le dernier prix de la soirée est le trophée de l’Émission de l’année, remis non pas par l’académie mais par un vote du public. Le prix a été remis à l’émission qui a suscité le plus grand engouement du public l’année dernière : la série policière 19-2.

Somme toute, il s’agit d’un gala tenu de mains de maître par Véronique Cloutier, même si cette dernière semblait très nerveuse tout au long de la soirée. Pour le côté divertissement, on aurait pu faire mieux. Il y a eu très peu de numéros captant l’attention, exception faite du numéro d’ouverture et du sketch mettant en vedette Antoine Bertrand et Dany Turcotte, ainsi que des remerciements extrêmement longs et ennuyants de la part de plusieurs artistes et artisans du milieu. Une soirée sans trop de surprises et de rebondissements. Bref, un gala simple !

Autres gagnants:

Meilleur animation émission d’affaires et magazine d’intérêt social :

Anne-Marie Dussault pour 24 heures en 60 minutes

Meilleur premier rôle féminin téléroman :

Marie-Chantal Perron pour son rôle dans Destinée

Meilleure actrice rôle dramatique :

Maude Guérin pour Toute la vérité

Meilleur émission ou série originale produite pour les nouveaux médias:

En audition avec Simon

Meilleur texte comédie :

Isabelle Langlois pour Mauvais Karma

Meilleur réalisation série dramatique :

Daniel Groulx (Podzz) pour 19-2

Meilleur réalisation série dramatique :

L’émission policière 19-2

mardi 13 septembre 2011

À la hauteur du défi


C’est aujourd’hui que le groupe country-pop, Lady Antebellum, sort leur troisième opus en carrière, «Own the Night».


Un défi de taille, dirons plusieurs, à la suite de leur second album, «Need you now», sorti en janvier 2010, qui a fait un malheur dans le monde entier. Pourtant, le défi est relevé haut la main.


Souvent critiqué par l’industrie musicale sur leur musique de plus en plus pop, le groupe de Nashville offre un style revisité qui se base plus sur le country que la pop. Néanmoins, on reconnait très bien le style à la Lady A.


Des ballades aux chansons plus «up-tempo», Charles (Kelley), Hillary (Scott) et Dave (Haywood) démontrent une fois de plus leur talent musicaux. Les harmonies vocales, les arrangements sonores font de ce nouvel album, un bijou pour les oreilles.


Pour célébrer la sortie de leur tout album, le groupe country offre la chance de voir leur spectacle en direct du Irving Plaza de New York City ce soir via leur page Facebook. C’est d’ailleurs ce soir que le groupe lancera officiellement leur nouvel tournée, «Own the Night». Une tournée qui les mènera aux quatre coins des États-Unis, et souhaitons-le, au Canada. De plus, tous ceux qui achètent leur album aujourd’hui reçoivent gratuitement la chanson «Just a Kiss» en format acoustique.


Vu en spectacle la semaine dernière aux États-Unis, Lady Antebellum sait faire vibrer une foule. Leur musique est si rassembleuse que le public enterrait les membres du groupe en chantant. L’impression d’être dans une grosse fête de famille, où la joie et le bonheur règnent sur place. C’est exactement le sentiment qui a capté mon attention lors de cette soirée. Il n’y a qu’une chose à dire, le public de Lady Antebellum est un des plus fidèle qui m’a été permis de voir.


Le country a souvent été mitigés au fil des années, mais de plus en plus, les gens semblent s’ouvrir à ce style. Lady Antebellum en est la preuve vivante. En 2010, le groupe a été au sommet des palmarès radio francophone pendant plus de 3 mois avec leur chanson «Need you now». Leur second extrait, «I run to you», est sur une lancée et oscille dans le top des palmarès depuis plusieurs semaines. Avec un harmonique musicale exquise et un public conquit d’avance, Lady Antebellum a trouvé la recette gagnante du succès.


Un retour tout en humour!


Après un absence sur scène de six ans, Lise Dion présentait samedi soir son tout nouveau one-woman-show, Le temps qui court, au public de l’Assomption.

C’est devant un public fébrile et excité que Lise Dion a fait son apparition. Une vague d’amour et d’applaudissements attendait l’humoriste à son entrée sur scène. Les acclamations lorsqu’elle apparut sur scène n’ont fait que confirmer l’engouement de son retour. Ce fut une belle soirée de retrouvailles entre l’artiste et son public, qui s’étaient vraisemblablement ennuyés l’un de l’autre.

Malgré toutes ses années d’absentéisme, Lise n’a rien perdu de son talent. Au cours de la soirée, plusieurs sujets ont été traités. Passant des accommodements raisonnables à la mort, de la politique aux relations amoureuses, Lise Dion a su capter l’attention de son public, qui semblait se sentir visé dans plusieurs sujets abordés.

Naturellement talentueuse en humour, Lise Dion a également une voix incroyable. Elle en démontre la puissance à la fin de son spectacle en interprétant des relectures personnelles de chanson à la touche humoristique. Son interprétation de « Je veux plus de job » sur l’air de « Fais-moi la tendresse » de Ginette Reno est à couper le souffle. C’est d’ailleurs ce qui conclut le spectacle.

Un spectacle bien ficelé, assez rythmé et qui assurément fait rire, bref, une façon de redécouvrir le grand talent de Lise Dion.