vendredi 25 mars 2011

Ce n'est pas un refus qui m'empêchera de rêver!

Il y a un an, je recevais une enveloppe du Cégep de Jonquière. Dedans, ma réponse pour le programme d’une vie. Résultat: Refus! J’étais démolie, anéantie. On venait carrément de me dire que je n’avais pas le talent nécessaire, ou plutôt, les notes suffisantes pour être admise. On m’offrait la possibilité de créer un portfolio pour m’essayer en deuxième tour. Laissez-moi vous dire que le refus me démoralisait tellement que je n’avais pas envie de me battre pour une place tellement convoitée.


Je me suis alors mise à dire aux personnes qui m’entouraient que je n’avais pas été admise et que je n’avais pas nécessairement envie de passer ma vie à me battre pour avoir une place. Avoir ma place! Vous ne serez pas surpris si je vous dis que tout le monde me disait de foncer et d’aller aux bouts de mes rêves. Je ne parle que de communications depuis que je suis hautes comme trois pommes. C’était une claque en pleine face de se faire dire non à un rêve. Mais après mur réflexion, je me suis dis que si j’abandonnais à chaque refus que je recevais, je ne ferais probablement rien dans ma vie. Je me suis retroussée les manches et j’ai commencée à bâtir mon portfolio. À reculons, certes, par peur d’avoir mis tant d’effort pour recevoir à nouveau un non!


Aujourd’hui, ça fait 7 mois que je vis à Jonquière et que je vis mon rêve. Je suis ATMienne! Bien évident, avec cette phrase, vous vous doutez que j’ai été admise avec mon portfolio. Je dois vous avouez que je ne regrette absolument pas de m’être battue pour ma place. À chaque fois que je rentre dans le Pavillon ATM, j’ai le sourire au visage, car depuis mon tout jeune âge, on me parle de cet endroit pour les communications et j’y suis. J’avais peur au début de quitter famille et amis pour aller m’installer à six heures de route de mon chez-moi, mais lorsqu'on a un rêve, il faut y croire jusqu’au bout et ne pas avoir peur de faire des sacrifices pour le réaliser.


La vie nous apporte nos lots d’épreuves et il y a des détours à prendre parfois, mais quand on y croit vraiment, on y arrivera. «Tous les chemins mènent à Rome» comme dit le proverbe.


"La route est longue, mais elle me sourit..."


jeudi 10 mars 2011

L'art de se mettre les pieds dans les plats

Dans la vie, j’ai souvent le don de me planter les deux pieds dans la même bottine. Laisser moi vous dire que le mur, je le frappe à mainte reprise. Je me relève en me disant que plus jamais je ne referai la même erreur et pourtant, je fonce à nouveau tête première dans le mur.


Quand tu essaie de réparer les pots cassés et que la seule chose que tu réussi à faire c’est brisé le pot encore plus, tu te sens réellement mal intérieurement. Stupide! En faite, le sentiment ne s’explique même pas.


J’ai toujours été contente d’avoir un bon sens de la répartie et d’avoir une spontanéité, mais dans ces moments, comme aujourd’hui, je trouve plus que le tout est un fardeau sur mes épaules. Dans le spontané d’une situation, sans même réfléchir, on passe à l’acte, sans même penser aux conséquences. Quand on se réveil un matin et qu’on réalise où le tout à mener, on a juste envie de s’enfermer pour le restant de nos jours. La pire chose qu’un humain veut sur Terre, sauf exception, c’est de faire du mal à autrui. Quand c’est des personnes proches qui sont victimes de cette satané spontanéité, ça me blesse encore plus.


Une amitié de plus de brisée. Une de plus! Un jour, il n’y aura plus rien. Le mur sera trop fort, trop solide que rien ne pourra lui résister. Même mon armure de soldat que je me suis créée pour passer à travers la vie ne sera assez fort. À ce moment, il sera trop tard. Ce sera la fin du combat.



Je serai seule!

Seule au monde...


C'est trop long et nous sommes en panne de rire

Pas de sourire, juste des larmes
Nous sommes fatigués de tomber
et de n'être qu'un désastre
Nous l'avons été pendant des années

Il n'est jamais trop tard
On se lève et on recommence
S'accrocher le plus fort que l'on peut
Ne pas se contenter de la pluie et du froid
Retenir, encore une fois, ces larmes

Se dire que tout est à nouveau possible

De plus en plus, je commence à réaliser
Que je peux atteindre mon futur
Je prend conscience que malgré la peur
Malgré les erreurs du passé
Malgré, même, la douleur des mots sauvages
Je suis celle qui façonne ma vie
Et Comme forme, je lui donne
L'aspect de se réaliser

-Texte de Nancy Blais-