jeudi 10 mars 2011

L'art de se mettre les pieds dans les plats

Dans la vie, j’ai souvent le don de me planter les deux pieds dans la même bottine. Laisser moi vous dire que le mur, je le frappe à mainte reprise. Je me relève en me disant que plus jamais je ne referai la même erreur et pourtant, je fonce à nouveau tête première dans le mur.


Quand tu essaie de réparer les pots cassés et que la seule chose que tu réussi à faire c’est brisé le pot encore plus, tu te sens réellement mal intérieurement. Stupide! En faite, le sentiment ne s’explique même pas.


J’ai toujours été contente d’avoir un bon sens de la répartie et d’avoir une spontanéité, mais dans ces moments, comme aujourd’hui, je trouve plus que le tout est un fardeau sur mes épaules. Dans le spontané d’une situation, sans même réfléchir, on passe à l’acte, sans même penser aux conséquences. Quand on se réveil un matin et qu’on réalise où le tout à mener, on a juste envie de s’enfermer pour le restant de nos jours. La pire chose qu’un humain veut sur Terre, sauf exception, c’est de faire du mal à autrui. Quand c’est des personnes proches qui sont victimes de cette satané spontanéité, ça me blesse encore plus.


Une amitié de plus de brisée. Une de plus! Un jour, il n’y aura plus rien. Le mur sera trop fort, trop solide que rien ne pourra lui résister. Même mon armure de soldat que je me suis créée pour passer à travers la vie ne sera assez fort. À ce moment, il sera trop tard. Ce sera la fin du combat.



Je serai seule!

Seule au monde...


C'est trop long et nous sommes en panne de rire

Pas de sourire, juste des larmes
Nous sommes fatigués de tomber
et de n'être qu'un désastre
Nous l'avons été pendant des années

Il n'est jamais trop tard
On se lève et on recommence
S'accrocher le plus fort que l'on peut
Ne pas se contenter de la pluie et du froid
Retenir, encore une fois, ces larmes

Se dire que tout est à nouveau possible

De plus en plus, je commence à réaliser
Que je peux atteindre mon futur
Je prend conscience que malgré la peur
Malgré les erreurs du passé
Malgré, même, la douleur des mots sauvages
Je suis celle qui façonne ma vie
Et Comme forme, je lui donne
L'aspect de se réaliser

-Texte de Nancy Blais-

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