samedi 7 avril 2012

Pardon, c'Est le bonheur qui me rend volubile

La vie est une phrase sans point, avec que des majuscules. Voilà. Y'a une structure à suivre, mais j'aime mieux écrire pour l'imagination sans limite et les gens magiques. J'écris pour cette magie qu'ont les gens qui cherchent sans cesse, qui cherchent la tête à la bonne hauteur, le coeur un peu acrobate, et les souliers détachés. J'écris pour les gens qui cherchent et qui s'émerveille devant rien. Pour être honnête, j'écris avec encore de la peinture sur les doigts. De la peinture bleu qui sent très fort. Qui sent le risque, l'envie. Qui sent la magie et l'amour. Qui sent le K&Q. Ma vie est une suite de métaphore, mais personne peut voir, que je me dis. Personne veut voir que sa vie est une image, que la vie c'est l'Alchimie des humains qui cherchent l'amour.

Je m'apprête à vivre quelques moments qui n'existent pas encore. J'aime quand les images de la réalité dépassent mon imagination. De ces moments glaciales du vieux port, en passant par ces tempêtes tropicales en plein automne, ou ces moments trop chauds des boîtes à musique. Je pourrais pas situer le début de l'histoire. Il y a eu ce spectacle, ces enfants, et la vie en printemps au fond de leur ventre. Mais je crois que tout ça commence vraiment sur le toit d'une boîte, le regard assis bar, à se faire payer des verres d'instant, 3h du matin, au tournant d'un moment qui aurait peut-être jamais existé. On repassera pour l'originalité, mais c'est quand même comme ça que ça a commencé. Il avait une drôle d'haleine, et s'essoufflait à deux pouces de mon visage. Il m'avait dit que les étoiles étaient ivres et que j'étais leur point de repère. C'était joli alors j'avais sourit. En fait, il m'avait pas dit ça, j'ai menti. Mais j'avais préféré inventé cette phrase, parce que je trouvais ça plus poétique et que j'aurais bien aimé me faire dire ça. J'aime les gens qui sont des métaphores. Lui si j'avais eu à lui attribuer une figure de style, j'aurais sûrement choisi la comparaison. Avec le nombre de fois qu'il disait ''comme'' ou ''genre'' dans ces phrases. Le mec m'a regardé de haut en bas puis il était retourné au bar. J'imagine que de loin, mes seins ont l'air plus gros, ma peau plus fine, et mon coeur plus facile à avoir. C'est ça la vie, plus on s'approche, plus on a de possibilité d'être déçu. Pauvre gars, y me venait de le comprendre. Il a donc préféré le bar à mon imperfection. Je l'ai observé un moment, se noyer, là où les filles riaient trop forts, et où ça sent les milliers de parfum que les hommes achètent pour les enivrer. Moi, pour me parfumer, je mange une orange.

& le reste n'est qu'un trip d'imaginaire à jeun. Comme une trop grande envie de dévorer des rêves, un trop grand besoin. Ou alors peut-être juste une phase à un bonheur qui existerait pas si on ne l'inventait pas. Des rêves à l'unité, à la douzaine, à la fourchette, ou avec les doigts. Des rêves qu'on prend au take-over ou alors ceux qu'on se fait servir dans de la belle vaisselle.

La vie est belle.

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