lundi 13 septembre 2010

L'heure de partir

Cela fait trois semaines que j'ai quitté le nid familial pour aller m'installer en appartement, dans une ville inconnue. C'est le sourire aux lèvres que j'ai dis au revoir à papa et maman, en regardant vers l'avenir. Le rêve, la passion, la liberté me poussaient à continuer, toujours un pas de plus vers l'avant. L'heure d'un nouveau départ sonnait. Nouvelle ville, nouvelle demeure, nouvelle école, nouveaux amis. Une page blanche de mon histoire ne demandait qu'à être enduite d'encre noire. C'est avec tout mon courage dans ma valise que je suis partie vivre cette grande aventure.


État d'âme: Seule! Terriblement seule! Au fond de moi, mon coeur et mon âme sont restés à Montréal, mais mon corps est ici, à Jonquière. Loin de tout, loin de rien! Voilà comment je me sens. Je m'adaptes du mieux que je peux à ma nouvelle réalité, mais le passé me rend toujours nostalgique. C'est tant bien que mal que je cherche à faire mon chemin, à prendre ma place, dans cette nouvelle vie. Mais en réalité, j'ai plus de mal que je ne me l'étais imaginé au départ. On m'avait dit avant de partir, que je n'aurais aucune difficulté à me faire de nouveaux amis avec le grand coeur que j'ai. Faux! Vite des clans se sont formés autour de moi. Mais aucun auquel je pouvais me rattacher réellement. Je me sens différente. Impossible d'être une des leurs. Mais n'ayez crainte! On fini toujours par retrouver des semblables. Ça prit quelques temps, dans cette jungle d'humains, mais j'ai réussi à rencontrer des gens vraiment sympathiques. Leur réalité: la même que moi! Nouveau départ, nouvelle vie. C'est tout de même un baume sur le coeur de rencontrer des gens qui sont dans la même situation que nous. Ils comprennent plus facilement nos états d'âme et ne nous jugent pas. Il y a des jours où tout va bien. Mais d'autres fois, je me sens minuscule dans cet univers qui semble si grand face à moi. Ce sera un combat comme celui de David contre Goliath. Petite, mais forte!


Vous savez, c'est dans ces moments de nostalgie que je réalise à quel point j'avais une vie formidable à Montréal. Ma ville, mon monde me manquent, mais je n'abandonnerai pas mon rêve pour autant. Il y a des obstacles à franchir sur son chemin pour réussir sa vie et je suis prête à les surmonter. Ce n'est certainement pas la nostalgie qui l'emportera sur moi. Oh non! Il y a des gens extraordinaires qui m'entourent et qui me donne la force d'aller toujours un peu plus loin. Ces personnes se connaissent et je profites de cette tribune publique pour vous dire "Merci pour tout". Votre support en est pour beaucoup dans ma vie présentement.


On parle souvent de rêves et de réalisation, mais de concrétiser le tout, c'est autre chose! Les paroles en l'air s'envolent, mais les gestes concrets restent. Croyez toujours en votre rêve et n'attendez pas après personne pour le réaliser. :-)

1 commentaire:

  1. tres vrai et tres touchant Ariane. ton mot me rappelle quand j'ai quitté La Tuque pour York University à Toronto. oufffffffffff!!!! j'ai passé au travers. Je t'envoie de la belle énergie. nath

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